J’ai interrogé le ministre de l’Agriculture afin qu’il protège nos forêts et la filière française du bois du risque de déforestation par la Chine.
Après avoir surexploité ses forêts, la Chine en a désormais interdit l’exploitation pour 99 ans, il n’est dès lors plus possible de couper un chêne. Pour palier cette carence et répondre à ses besoins en bois, le gouvernement chinois a décidé de subventionner son importation en provenance de pays européens.
Dès lors, le marché français du bois est déséquilibré, les importateurs chinois achetant le bois entre 20 et 25% plus cher que les scieries françaises, si bien qu’un arbre coupé sur trois part aujourd’hui en Chine.
Si la déforestation de notre territoire par la Chine continue à ce rythme, le risque pour nous est double :
-Il y a d’une part un risque environnemental, puisque la Chine en surexploitant nos forêts, détruit au passage des écosystèmes et réduit nos capacités de compensation de nos émissions en gaz à effet de serre.
-D’autre part, il y a un risque social, puisque selon la Fédération nationale du bois, d’ici la fin de l’année, 20% des scieries de chênes fermeront leurs portes si rien n’est fait, ce qui entraînera inévitablement des plans sociaux.
Pour protéger le marché français du bois déséquilibré par les subventions du gouvernement chinois, je demande au Gouvernement de restreindre, dans les plus brefs délais, les exportations de chênes vers la Chine.