? Mardi, nous avons procédé à l’élection du Président de l’assemblée nationale. A l’issue du 2e tour de scrutin, Yael Braun-Pivet fut désignée et je la félicite. Première femme présidente de notre institution, je suis certain qu’elle saura faire respecter notre règlement et laissera à chacun l’espace nécessaire pour s’exprimer.

Jeudi, ce fut le moment de l’élection du bureau de l’Assemblée, chargé de fixer les grandes orientations et l’ordre du jour du Parlement en lien avec le gouvernement. Composé de la 

Présidente, de 6 Vice-présidents, de 3 questeurs (en charge des finances) et de 12 secrétaires, l’ensemble des groupes politiques y sont représentés à proportion de leur nombre de députés. A ce titre, les Républicains ont obtenu une questure et un secrétaire.

Vendredi enfin, nous avons élu les bureaux de chacune des 8 Commissions Permanentes, chaque bureau étant composé d’un Président, de 4 Vice-présidents et de 4 secrétaires. Comme lors du précédent mandat, j’ai décidé de siéger au sein de la Commission des Affaires Étrangères car c’est au sein de cette Commission où nous aborderons des sujets cruciaux pour le territoire de Calais, du Calaisis et de la ruralité : Brexit, immigration, Europe…

Au sein de cette Commission, les Républicains seront représentés au Bureau par mon ami Michel Herbillon, en tant que vice-président, sous la Présidence de Jean-Louis Bourlanges, député Modem connu pour son sens du dialogue et de l’écoute.

Une autre Commission a défrayé la chronique : la Commission des finances. Vous êtes nombreux à me demander pourquoi les députés LR ne se sont pas alliés au RN pour empêcher LFI de prendre la présidence de cette Commission, stratégique, obligatoirement présidée par l’opposition. Au delà de lourdes différences idéologiques avec les uns comme avec les autres, il s’avère que les députés LR n’avaient que 8 voix, contre 11 pour le RN et 20 pour l’alliance NUPES de LFI. Ainsi, d’un point de vue arithmétique, il était impossible pour LR d’empêcher LFI d’obtenir la présidence de cette commission. Seule la majorité aurait pu l’empêcher en optant pour une solution plus consensuelle (par exemple notre candidate ou celui des centristes), mais la majorité a décidé de ne pas prendre part au vote malgré leurs 31 voix.

Prochain RDV à l’Assemblée mercredi pour la déclaration de politique générale de la 1ère Ministre.