Hier, j’ai de nouveau alerté le gouvernement sur la situation sociale et financière des familles des 82 salariés du site Calaisien de l’entreprise Prysmian-Draka spécialisée dans la fabrication et la vente de câbles optiques en cours de fermeture.
Après avoir déjà questionné le gouvernement sur ce sujet il y a 3 mois, rien n’a changé. Pire encore, en un an, une dizaine de visites ministérielles à Dunkerque ont eu lieu, mais Calais reste ignoré.
Malgré le combat des salariés, la dignité de leurs épouses, les supplications des élus locaux, le gouvernement n’a rien fait ! Le budget prévu par l’entreprise pour revitaliser le territoire ne semble ni à la hauteur ni de leur bénéfice ni de leur casse sociale.
Je propose donc que l’État insère des clauses permettant d’embaucher en priorité les salariés de Prysmian-Draka dans les entreprises du secteur dunkerquois et qu’il exige de l’entreprise un fonds de revitalisation plus important que celui initialement prévu, afin d’alimenter les primes supra-légales de licenciement des salariés sans léser le territoire.