Alors que j’interrogeais il y a seulement deux semaines le Gouvernement sur ce sujet et que celui-ci m’expliquait alors qu’il contrôlait la situation dans le Calaisis, les événements ont tragiquement montré le contraire. Je déplore également qu’à la suite de ce drame, le sommet européen qui s’est tenu dimanche à Calais n’ait abouti qu’à reprendre des mesures que je préconisais il y a près de 3 ans dans un rapport parlementaire.
La réalité est simple : une fois que les migrants sont à Calais, c’est trop tard. Voilà pourquoi il est plus que temps que le Gouvernement prenne les mesures proportionnées à la situation que nous vivons et qui s’aggrave chaque jour. Je demande que le Gouvernement fasse de la bande littorale des Hauts-de-France un territoire zéro migrant.
Concrètement, il s’agit d’éloigner systématiquement et sous la contrainte si nécessaire, les migrants qui errent, sont à la merci des passeurs et tenteront inévitablement, au péril de leur vie, la traversée du détroit de la Manche.
Ces individus doivent être conduit dans des Centres d’Accueil et d’Examen des Situations loin de nos côtes, pour y déposer une demande d’asile pour un pays de l’Union européenne ou le Royaume-Uni. Les déboutés du droit d’asile, c’est-à-dire la majeure partie des demandeurs, devront également être éloignés systématique de notre territoire, sans cela, nous contrôlerons jamais les entrées sur notre sol.
Je demande enfin, la dénonciation des accords du Touquet. Les Britanniques ont souhaité quitter l’Union européenne, dès lors, ils ne peuvent pas s’exonérer des contraintes de l’Union sans exonérer des avantages qu’elle lui procurait. En dénonçant ces accords, la frontière du Royaume-Uni sera rétablie sur le littoral britannique et les contrôles ne pourront plus s’effectuer de notre côté de la Manche. Ainsi cela créera un passage sécurisé vers le Royaume-Uni par les ferry. Cela obligera enfin les Britanniques, pendant deux ans, à venir négocier en position de faiblesse. Seul le bras de fer avec les Anglais est acceptable.