Je participais, avec mon collège Pieyre-Alexandre Anglade, à une mission parlementaire en Grèce ces 3 derniers jours.
Dans le cadre de l'écriture de notre rapport sur le nouveau pacte sur l'immigration et l'asile, proposé par la Commission européenne, et après plusieurs semaines d'auditions en visioconférence, nous étions en Grèce, porte d'entrée des migrants en Europe.
En 2015, près d'un million de migrants sont ainsi passés par les îles grecques avant de déferler sur l'Europe continentale.
Grâce à l'action déterminée des autorités grecques et au soutien de Frontex (le corps de garde-frontières européens), le nombre de traversées illégales depuis la Turquie se compte en quelques milliers en 2021.
Lors de ce déplacement, nous avons pu échanger à Athènes avec :
Des parlementaires grecs de la majorité et de l'opposition
Les représentants de la Commission européenne en Grèce
Les conseillers du ministre de l'Immigration
Le Ministre de la Marine et des Îles
Les responsables locaux de Frontex
L'Ambassadeur de France en Grèce
Par ailleurs, nous nous sommes rendus aujourd'hui sur l'île de Lesbos, située à 10 kilomètres des côtes turques, où l'énorme camp de la Moria comptait, avant de brûler, plus de 20.000 migrants.
Aujourd'hui, ce camp a été remplacé par un camp temporaire géré par les autorités grecques et les Nations Unies, camp que nous avons visité avant de rencontrer le maire de la capitale de l'île et le gouverneur.
La Grèce est la frontière de l'Europe, et le travail remarquable des gardes-côtes et des autorités grecques pour interdire l'accès à l'Union européenne aux migrants illégaux doit être soulignée.