Armée de métier, appelés et rappelés du contingents, sans oublier les forces supplétives, c’est toute une partie de la jeunesse de France qui fut marquée dans sa chair par ce conflit et qui perdit, dans les sables du Sahara ou la casbah d’Alger, un ami, un voisin, un frère.
Cette guerre de décolonisation marque encore nos esprits, près de 60 ans après le cessez le feu. Elle traverse les générations. Elle exacerbe aussi les tensions.
C’est pour cela que la guerre d’Algérie ne peut être politiquement instrumentalisée comme elle l’est actuellement. La repentance ne peut être un programme. Il nous faut, en tant que nation, regarder notre histoire dans son entièreté.